La République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville renforcent leurs liens économiques pour stimuler la croissance et l’intégration régionale. Cet article fait le point sur les opportunités, les enjeux et les perspectives de partenariat entre les deux voisins d’Afrique centrale, au cœur d’un dynamisme économique croissant.

Au cœur de l’Afrique centrale, la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo (Congo-Brazzaville) entretiennent des relations diplomatiques et économiques aussi anciennes que complexes. Si les liens historiques, culturels et géographiques entre Kinshasa et Brazzaville sont indéniables, les enjeux économiques contemporains tendent à reconfigurer les priorités bilatérales. Portées par la nécessité d’une intégration régionale accrue, les deux capitales – les plus proches du monde – cherchent à intensifier leur coopération, notamment dans les secteurs du commerce transfrontalier, de l’énergie, des transports et des télécommunications.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de mutations régionales, marqué par une volonté croissante d’aligner les objectifs nationaux sur des ambitions économiques partagées. La présence du fleuve Congo, qui sépare les deux pays tout en les reliant, symbolise les potentialités économiques inexploitées qu’une coopération renforcée pourrait catalyser.

Depuis le début des années 2020, plusieurs initiatives conjointes ont été lancées pour renforcer les échanges commerciaux et fluidifier la circulation des biens, des personnes et des capitaux entre les deux pays. La signature d’accords bilatéraux, la relance de projets d’infrastructure transfrontaliers et les discussions sur l’exploitation commune de ressources naturelles témoignent de cette volonté d’intégration.

Le pont route-rail Kinshasa–Brazzaville : un projet structurant attendu

Parmi les projets phares de la coopération économique entre la RDC et le Congo-Brazzaville figure la construction du pont route-rail entre Kinshasa et Brazzaville. Porté par l’Union africaine et la Banque africaine de développement (BAD), ce projet vise à connecter de manière permanente les deux capitales, séparées actuellement par un service de traversée fluviale souvent limité.

Ce pont, qui devrait s’étendre sur environ 1 575 mètres, ambitionne de transformer les dynamiques économiques sous-régionales en favorisant les flux commerciaux, le transport multimodal et l’intégration logistique des deux économies. Estimé à près de 550 millions de dollars, ce chantier structurant suscite un intérêt grandissant chez les investisseurs privés et les bailleurs de fonds internationaux.

En outre, sa réalisation permettrait de réduire considérablement les coûts logistiques pour les entreprises opérant dans la zone, de désengorger les ports de Matadi et Pointe-Noire, et de créer une boucle économique intégrée autour des deux capitales. Le projet s’inscrit également dans le plan directeur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour le développement d’infrastructures régionales.

Une intégration économique encore embryonnaire

Malgré cette volonté affichée de coopération, les échanges commerciaux entre la RDC et le Congo-Brazzaville restent en deçà de leur potentiel. Selon les dernières données du FMI et de la CEEAC, les volumes d’échanges formels entre les deux pays représentent moins de 5 % de leur commerce extérieur respectif. Une part importante des transactions se déroule dans l’informel, échappant ainsi aux canaux de régulation et de taxation classiques.

Les freins sont multiples : barrières douanières persistantes, redondances administratives, faiblesse des infrastructures routières et fluviales, mais aussi une méfiance politique historique qui n’a pas totalement disparu. La mise en place d’un cadre réglementaire harmonisé et la sécurisation des corridors logistiques constituent des chantiers majeurs pour une véritable relance des échanges.

De leur côté, les milieux d’affaires des deux pays plaident pour une coopération accrue dans des secteurs porteurs comme l’agro-industrie, la pêche fluviale, le bois, les matériaux de construction et les services numériques. Ils appellent également à une amélioration de la connectivité télécom entre Kinshasa et Brazzaville, et à la levée des restrictions sur les mouvements de capitaux et d’investissement directs.

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Coopération énergétique : des complémentarités à exploiter

La question énergétique est l’un des axes les plus prometteurs de la coopération entre la RDC et le Congo-Brazzaville. D’un côté, la RDC dispose d’un potentiel hydroélectrique considérable, notamment avec le site d’Inga sur le fleuve Congo, qui figure parmi les plus puissants au monde. De l’autre, le Congo-Brazzaville s’appuie sur ses réserves de gaz naturel et ses infrastructures de production électrique en cours de modernisation.

Face aux défis communs d’accès à l’électricité et de transition énergétique, les deux pays explorent depuis plusieurs années des pistes de collaboration pour mutualiser leurs ressources. Le projet Grand Inga, bien qu’en suspens, pourrait représenter une opportunité stratégique pour alimenter une partie du Congo-Brazzaville via une interconnexion régionale. Des discussions sont en cours entre les sociétés nationales d’électricité SNEL (RDC) et SNE (Congo) afin d’optimiser les flux et d’augmenter la capacité d’échange transfrontalier.

Dans le même temps, les autorités de Brazzaville investissent dans les énergies renouvelables – solaire et hydroélectrique notamment – et appellent à un partage technologique et à des transferts de compétences avec les partenaires congolais (RDC). Cette complémentarité des ressources et des besoins pourrait favoriser une coopération Sud-Sud renforcée, à condition de surmonter les défis d’interopérabilité des réseaux et de fiabilité des infrastructures.

Par ailleurs, le secteur pétrolier offre également des pistes de convergence. Si la RDC est productrice modeste, elle est entourée par des voisins riches en hydrocarbures, dont le Congo-Brazzaville, qui mise sur l’augmentation de sa production offshore. Certaines zones d’exploration étant frontalières, des initiatives conjointes de prospection ou de partage d’infrastructures pourraient voir le jour, à condition d’un cadre juridique clair et concerté.

Le rôle des entreprises publiques et privées

La structuration de cette coopération énergétique passe inévitablement par l’implication des entreprises des deux pays. Du côté de la RDC, la SNEL cherche à renforcer ses partenariats régionaux pour moderniser son réseau et sécuriser son approvisionnement. La SNE, au Congo-Brazzaville, a récemment bénéficié d’appuis financiers extérieurs pour développer sa capacité de production thermique et hydraulique.

Les entreprises privées, quant à elles, s’intéressent de plus en plus aux marchés frontaliers. Des sociétés congolaises (RDC) ont exprimé leur volonté d’investir à Brazzaville, notamment dans la distribution d’électricité, les mini-réseaux solaires ou encore les services de maintenance industrielle. En retour, plusieurs opérateurs du secteur gazier de Brazzaville étudient les opportunités de sous-traitance ou d’exportation vers Kinshasa.

Toutefois, ces dynamiques restent encore fragiles. Le manque de lisibilité réglementaire, les difficultés d’accès au crédit et la lenteur des procédures administratives freinent les ambitions du secteur privé. Les chambres de commerce des deux pays, ainsi que les fédérations professionnelles, militent pour la création de guichets uniques transfrontaliers et de zones économiques spéciales pour stimuler les flux d’investissement.

Une volonté politique affichée mais inégale

Sur le plan institutionnel, les gouvernements congolais et rd-congolais affichent régulièrement leur volonté de renforcer les liens économiques bilatéraux. Plusieurs sommets ont été organisés au cours de la dernière décennie, aboutissant à des déclarations d’intention et à la création de commissions mixtes. Pourtant, dans la pratique, la mise en œuvre des accords souffre de lenteurs administratives et d’un manque de coordination.

En 2022, un protocole d’accord sur l’interconnexion électrique a été signé, mais sa concrétisation tarde, faute de financements clairement identifiés. De la même manière, le projet de pont route-rail peine à franchir les étapes de pré-construction malgré un consensus technique. Ces décalages entre discours politiques et avancées opérationnelles nourrissent parfois la méfiance des investisseurs et la lassitude des acteurs économiques.

Certains observateurs appellent à une gouvernance conjointe plus agile, à travers des structures binationales dotées de moyens propres et de calendriers contraignants. Ils estiment que l’avenir de la coopération RDC–Congo Brazzaville dépendra de la capacité des deux États à dépasser les logiques de souveraineté stricte, au profit d’une approche plus pragmatique, tournée vers l’efficacité économique.

Transport et logistique : un couloir stratégique à structurer

L’axe Kinshasa–Brazzaville constitue l’un des corridors logistiques les plus courts et les plus prometteurs du continent africain. Séparées seulement par le fleuve Congo, les deux capitales font face à des défis d’infrastructure et de coordination douanière qui freinent encore le potentiel commercial bilatéral. Le transport fluvial reste le principal mode d’échange de marchandises, mais il souffre d’un manque d’investissements et d’un encadrement réglementaire disparate.

La construction du pont route-rail entre les deux villes est considérée comme un projet emblématique de l’intégration régionale. Initié il y a plus de dix ans et soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), ce projet vise à relier physiquement les deux capitales pour fluidifier les échanges commerciaux, réduire les coûts logistiques et désenclaver certaines zones de production. D’un coût estimé à près de 550 millions de dollars, ce pont permettrait également de relier les réseaux ferroviaires nationaux et d’optimiser le transport de passagers et de fret.

Toutefois, malgré les engagements répétés des autorités, les travaux n’ont pas encore démarré. Les divergences sur les modalités de financement, la gouvernance du projet et la répartition des retombées économiques freinent son exécution. Certains acteurs économiques dénoncent une perte d’opportunité pour les PME des deux rives, qui doivent encore affronter des coûts de dédouanement élevés, des délais de traitement longs et une corruption endémique aux points de passage.

Des plateformes logistiques et douanières sont envisagées de part et d’autre du fleuve pour faciliter l’interopérabilité des systèmes, améliorer le transit des marchandises et stimuler le commerce transfrontalier. Le développement de ports secs, la digitalisation des formalités douanières et la simplification des normes sanitaires et phytosanitaires figurent parmi les priorités exprimées par les opérateurs économiques.

Une frontière commerciale sous-exploitée

Selon les chiffres de la CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale), le volume des échanges commerciaux entre la RDC et le Congo-Brazzaville reste en deçà de 3 % du commerce extérieur global de chacun des deux pays. Pourtant, les complémentarités sectorielles sont nombreuses : produits agricoles, matériaux de construction, équipements électriques, hydrocarbures, ou encore services logistiques.

Les échanges informels, difficilement quantifiables, représentent une part importante du commerce réel entre les deux rives. De nombreux produits transitent par des voies non officielles, échappant ainsi au contrôle douanier mais répondant à une demande locale forte. Si cette dynamique permet de pallier les déficiences du commerce formel, elle prive les États de recettes fiscales et entretient des réseaux d’intermédiation souvent opaques.

Face à ce constat, les autorités douanières des deux pays ont engagé des discussions pour harmoniser leurs procédures, renforcer la coopération transfrontalière et encourager la formalisation du commerce de proximité. La mise en place d’un guichet unique électronique binational pourrait constituer une avancée significative pour fluidifier les échanges et améliorer la traçabilité des flux commerciaux.

Par ailleurs, plusieurs initiatives de partenariats public-privé (PPP) sont à l’étude pour moderniser les infrastructures logistiques : hubs de distribution, zones franches industrielles, plateformes e-commerce transfrontalières. Ces projets, s’ils sont concrétisés, pourraient faire du corridor Kinshasa–Brazzaville un véritable moteur de développement pour l’Afrique centrale.

Le président Félix Tshisekedi place l’intégration régionale au cœur de sa politique pour la République démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique centrale. Son gouvernement œuvre à renforcer la coopération économique, sécuritaire et infrastructurelle dans cette région stratégique. Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi a multiplié les initiatives pour améliorer les relations bilatérales et multilatérales. La RDC joue un rôle actif au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), visant à faciliter le commerce intra-régional et la libre circulation des personnes.

Énergie, télécoms, numérique : vers des synergies sectorielles

Le potentiel énergétique entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville est colossal, mais encore sous-exploité. Alors que la RDC abrite le complexe d’Inga, considéré comme l’un des plus grands potentiels hydroélectriques au monde, Brazzaville dépend largement de l’importation d’énergie pour alimenter sa croissance urbaine. Plusieurs projets de coopération ont été envisagés pour permettre au Congo-Brazzaville de bénéficier de l’électricité produite à Inga via des interconnexions transfrontalières. Des discussions sont en cours pour relancer un projet de ligne haute tension entre Inga et Brazzaville, soutenu par des bailleurs internationaux.

L’intégration énergétique régionale est également encouragée par la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui considère l’axe RDC–Congo comme stratégique pour sécuriser l’approvisionnement en électricité des capitales, soutenir l’industrialisation et favoriser l’investissement privé. Toutefois, des obstacles liés à la vétusté des réseaux, à la gouvernance des entreprises publiques et à la faiblesse des cadres réglementaires freinent encore l’exécution de ces projets.

Dans les télécoms, des rapprochements sont à l’œuvre. Le développement de la fibre optique entre Kinshasa et Brazzaville pourrait permettre une baisse significative du coût d’accès à Internet, actuellement parmi les plus élevés d’Afrique. Des accords entre opérateurs privés sont à l’étude pour interconnecter les réseaux de données et proposer des offres transfrontalières aux entreprises comme aux particuliers. La mutualisation des infrastructures numériques (data centers, points d’échange Internet, tours de télécommunication) fait partie des axes d’une intégration numérique plus poussée.

La cybersécurité, la gouvernance des données et la souveraineté numérique sont également au cœur des préoccupations bilatérales, dans un contexte de digitalisation croissante des services publics et financiers. Des cadres de coopération sont à bâtir pour harmoniser les normes techniques, favoriser la confiance entre régulateurs et stimuler l’émergence d’un marché numérique commun entre les deux pays.

L’entrepreneuriat numérique, quant à lui, progresse de manière parallèle des deux côtés du fleuve, mais souffre d’un manque de passerelles. Des incubateurs et hubs d’innovation pourraient jouer un rôle central pour favoriser l’émergence de start-ups transfrontalières, notamment dans la fintech, l’e-commerce, l’agritech et les services logistiques. La jeunesse, très connectée, attend des dispositifs de financement et d’accompagnement plus ambitieux pour transformer les affinités culturelles en opportunités économiques concrètes.

Le numérique comme catalyseur de la coopération

La digitalisation offre une opportunité sans précédent d’accélérer les liens économiques entre la RDC et le Congo-Brazzaville. Plateformes e-gouvernement, solutions de mobile banking, systèmes de paiement interopérables et applications de commerce local peuvent contribuer à réduire les frictions commerciales et améliorer l’inclusion financière.

Des banques et fintechs des deux pays envisagent la création de services bancaires transfrontaliers, notamment pour répondre aux besoins des populations migrantes et des PME. L’objectif est de faciliter les transactions, améliorer la traçabilité des flux et offrir aux entrepreneurs des services adaptés à leurs réalités. Pour cela, un alignement réglementaire entre les deux banques centrales, ainsi qu’un dialogue régulier entre les écosystèmes numériques, est indispensable.

Enfin, la promotion de la culture digitale et l’alphabétisation numérique figurent parmi les priorités communes. Des programmes conjoints d’éducation et de formation aux métiers du numérique pourraient être développés, avec le soutien d’acteurs internationaux et du secteur privé, afin d’assurer une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux défis de l’économie digitale régionale.

Perspectives économiques et défis pour une coopération renforcée

Les relations économiques entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville offrent un potentiel important pour le développement des deux pays, à condition de surmonter plusieurs défis structurels. Le renforcement des infrastructures, la simplification des procédures douanières, et l’amélioration du climat des affaires sont des priorités pour faciliter le commerce et attirer les investissements.

Les projets de zones économiques spéciales (ZES) et de corridors logistiques transfrontaliers pourraient jouer un rôle clé dans l’intégration productive des deux économies. Ces espaces dédiés viseraient à favoriser l’implantation d’entreprises manufacturières et de services, avec un cadre fiscal et réglementaire attractif. L’objectif est de créer des pôles industriels à cheval sur les deux rives du fleuve Congo, tirant parti des ressources naturelles et humaines disponibles.

La sécurité demeure toutefois un enjeu majeur. Les tensions récurrentes dans certaines zones frontalières, ainsi que les risques liés à la contrebande et au commerce illicite, perturbent le bon déroulement des échanges commerciaux. Les deux États ont renforcé la coopération policière et douanière, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour garantir un environnement stable et sûr.

La coopération politique, elle aussi, influe directement sur le climat des affaires. Les sommets bilatéraux, les commissions mixtes et les échanges réguliers entre chefs d’État et ministres contribuent à maintenir un dialogue ouvert. La stabilité politique et la volonté commune de développer une vision économique régionale sont des facteurs clés pour attirer les investisseurs internationaux.

Enfin, l’implication du secteur privé est essentielle. Les chambres de commerce, les associations d’entrepreneurs et les investisseurs doivent être davantage intégrés dans les processus de décision et de planification. Le développement de partenariats public-privé (PPP) constitue une voie prometteuse pour mobiliser des capitaux, innover et créer des emplois durables.

Les perspectives restent donc encourageantes pour une intégration économique plus poussée entre la RDC et le Congo-Brazzaville. La consolidation de cette relation bilatérale, fondée sur le pragmatisme et la coopération, peut contribuer à transformer la région en un pôle économique majeur en Afrique centrale, bénéfique pour les populations des deux pays.

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