Une foule conquise par un show généreux

Dystinct est arrivé sur scène peu après le coucher du soleil. Son charisme tranquille s’est aussitôt imposé, et dès les premières mesures, la foule a laissé éclater sa joie. On y voyait des drapeaux marocains, bien sûr, mais aussi des fans venus de multiples horizons, anglophones, francophones ou néerlandophones, tous réunis par la même ferveur.

Son set a balayé ses plus grands succès, ponctué d’interactions avec un public qui semblait connaître chaque parole. L’artiste a salué l’accueil belge et marocain, mais aussi l’ambiance unique du festival. « C’est incroyable de voir tant de cultures réunies », a-t-il confié, visiblement ému. La musique de Dystinct a résonné jusque dans les allées du festival, croisant l’odeur des épices et le bruit diffus des autres scènes.

Un accueil chaleureux pour le Kinshasa Daily News

Au milieu de cette foule, l’équipe du Kinshasa Daily News a trouvé sa place avec étonnante facilité. C’est un paradoxe charmant de Couleur Café : festival d’ampleur internationale, il reste un lieu intimiste où les professionnels de la presse peuvent évoluer dans un climat de respect et d’échanges chaleureux.

J’ai été frappé par l’accueil réservé à notre équipe, tant du côté des organisateurs que du public. Malgré l’effervescence, les accès presse sont fluides, les équipes disponibles. Un détail peut sembler anodin, mais il est rare de se sentir si bienvenu sur un festival de cette taille. Dans un métier où l’on est souvent bousculé, cela mérite d’être souligné.

Dystinct, de son côté, incarne parfaitement cette dualité entre gigantisme scénique et proximité humaine. À Couleur Café 2025, il a trouvé un écrin à sa mesure et a prouvé que la musique pouvait abolir toutes les frontières. À l’ombre de l’Atomium, il a rappelé que, parfois, la scène est bien plus qu’un lieu de spectacle : c’est un espace où se tissent des histoires collectives.