Le Paris Saint-Germain s'est offert une démonstration de force mercredi 9 juillet au MetLife Stadium, balayant un Real Madrid méconnaissable (4-0) en demi-finale de la Coupe du monde des clubs FIFA 2025. En 24 minutes, les Parisiens avaient déjà scellé leur sort, dans un match à sens unique. Direction la finale face à Chelsea.
Un début de match express, Madrid KO debout en 24 minutes
L'affiche était alléchante. Elle s'est rapidement transformée en démonstration. Au MetLife Stadium de New Jersey, devant 82 000 spectateurs, le PSG a mis fin à tout suspense en une mi-temps.
Dès l'entame, les Parisiens pressent haut. Ugarte gratte un ballon dans les pieds de Camavinga, Ruiz combine avec Dembélé, et Asensio, à la 8e minute, trompe Lunin d'un tir au ras du poteau (1-0). L'ancien Madrilène n'esquisse aucun geste de célébration.
La vague rouge et bleue continue. Une frappe flottante de Fabian Ruiz oblige Lunin à une détente difficile (12e). Puis vient le bijou de Kang-in Lee : décalé par Zaire-Emery à 20 mètres, il nettoie la lucarne gauche (2-0, 16e).
Le Real Madrid semble déconnecté. Les joueurs peinent à poser le jeu. Le coup de grâce tombe à la 24e : Dembélé dépose Ferland Mendy, centre pour Barcola qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans les filets (3-0).
Le PSG devient la première équipe à infliger trois buts au Real Madrid en moins de 25 minutes lors d'une compétition internationale.
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Luis Enrique, visage impassible en bord de touche, n'a jamais changé d'attitude. Son équipe, elle, changeait de rythme, de côté, de configuration, sans perdre le fil.
La charnière Marquinhos – Skriniar annihile les rares percées de Vinicius et Joselu. Donnarumma, peu sollicité, reste vigilant sur deux frappes molles (35e, 41e).
Côté espagnol, les cadres sont aux abonnés absents. Valverde et Tchouaméni sont submergés. Camavinga perd plus de ballons qu'il n'en récupère. Mbappé, ovationné par une partie du public, déambule sans réelle intensité. Il ne touchera que 12 ballons en 45 minutes.
La presse espagnole est unanime : « naufrage collectif ». L'Équipe titre : « Mbappé inexistant, Fabian Ruiz rayonnant ». Un bulldozer nommé Paris.
Barcola et Kang-in Lee en étendards d’une génération libérée
Si les regards étaient tournés vers les ténors, ce sont les « outsiders » qui ont ébloui la soirée. Bradley Barcola, ailier supersonique, provoque, décroche, mène la danse. Kang-in Lee, cerveau technique, évolue avec une maturité bluffante.
Leur entente avec Fabian Ruiz et Zaire-Emery illustre un PSG nouveau : débarrassé de ses individualités parasites, recentré sur le collectif. Chaque passe a du sens, chaque repli est exécuté. Le jeu s’exprime.
Luis Enrique, interrogé en zone mixte : « Ce n'est pas le PSG des stars, c'est le PSG des principes ».
Un Real Madrid à la peine, une transition qui peine à prendre forme
Ce Real Madrid version 2025 inquiète. Les absences de Courtois, Alaba et Rüdiger n’expliquent pas tout. Lunin s’est montré fébrile. Ferland Mendy a sombré. Le milieu, pourtant fourni, a été englouti.
Mbappé, censé incarner la nouvelle ère, semble mal intégré. Sa déconnexion visible avec le collectif interpelle. Ancelotti tente de le protéger : « Il revient de blessure, c’est un processus ».
Mais les critiques fusent. Thibaut Courtois, dans une déclaration sur ses réseaux sociaux, félicite le PSG et évoque « un avertissement salutaire » pour son club.
Le Real devra se réinventer. La finale du Mondial des clubs lui échappe pour la première fois depuis 2018.
Direction finale : Paris vers une première mondiale contre Chelsea
Le PSG affrontera Chelsea Dimanche 13 juillet en finale. Les Blues se sont défaits de Fluminense (2-0) au terme d’une demi-finale disputée.
Pour Paris, c’est l’occasion d’inscrire une ligne inédite à son palmarès. Après des années d’échecs européens, de critiques sur le projet qatari, de doutes internes, cette équipe semble avoir trouvé sa formule.
Luis Enrique conclut : « L’histoire du club est en train de s’écrire, pas dans les rêves mais sur le terrain. »
L’Europe retient son souffle. Et Paris attend son étoile.
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